17/01/2016

LA SOMBRE THÉORIE SUR TOTORO


La légende urbaine


« J'ai regardé le film une fois, avec ma petite amie et je l'avais trouvé pas mal. La fin m'avait laissé un petit goût d'inachevé, mais j'y suis maintenant habitué avec les films japonais. J'avais complètement oublié ma découverte de Totoro jusqu'à ce qu'une nuit à la fête de fin d'année de mon travail, le sujet ne vienne sur le tapis. Un des employés me raconta certaines rumeurs dérangeantes concernant le film tous publics vieux de 20 ans. Je vous explique. L'histoire est loin d'un joli conte. Selon lui, et apparemment en accord avec une légende urbaine, Totoro et ses amis féeriques sont en réalité des Shinigami, c'est-à-dire des dieux de la mort, la grande faucheuse. Plutôt mignon pour une faucheuse, non ? »

Une histoire qui fait froid dans le dos

« La véritable histoire est inspirée de l'incident de Sayama. Il semble qu'il y ait de trop nombreuses coïncidences entre l'incident de Sayama et le film pour les ignorer.
L'incident de Sayama se déroula en mai 1963. [...] Le cas relate qu'un jour à Sayama (dans la préfecture de Saitama), une jeune fille fut kidnappée pour une rançon, violée puis tuée. Sa sœur aînée aurait apparemment trouvé le corps, mais elle était tellement traumatisée que lorsqu'on lui demanda ce qu'elle avait vu, elle répondit simplement « J'ai rencontré un gros Tanuki (un genre de raton laveur). » et « J'ai vu un monstre chat. » Ça vous rappelle quelque chose ? Plus tard, la sœur aînée se suicida. »
L'incident de Sayama se déroula en 1963. La victime était la troisième fille d'une famille de trois hommes et quatre femmes. La mère mourut en 1953 d'une tumeur. Si on fouille plus profond, on apprend qu'en 1943 la plus grande des sœurs était décédée (âgée de 3 ans).
La fillette avait deux frères. Le jour de l'incident, le frère de 11 ans reçut la lettre de rançon. Il y eut beaucoup de suicides autour de ce meurtre. Sur les six frères et sœurs, quatre moururent, sans mentionner les gens en dehors du cercle familiale. Qu'est-il arrivé à cette famille ?
Qui plus est, l'autre signification de "Tonari no Totoro" est « Près de Tokorozawa » c'est à dire Sayama.

Les grandes similitudes entre la morbide réalité et le film

Tout d'abord, la maison dans laquelle la famille emménage est également à Saitama. (Sur la boîte il est écrit "thé de Sayama". On ne peut pas être plus clair que ça.) De plus, l'hôpital a (ou avait) un alter-ego réel à Sayama situé au même endroit que dans le film.



Le véritable meurtre a eu lieu en mai. On remarque que la plus jeune des filles s'appelle Mei. Cela pourrait être une coïncidence, mais la plus âgée s'appelle Satsuki, qui est une autre manière de dire mai.
« L'entrée dans la maison commence avec les susuwatari, ces petites boules noires que les fillettes trouvent dans la cuisine. L'histoire veut que si vous voyez les susuwatari ou totoro, la mort est proche. » (Mei est la seule des deux filles a attraper une susuwatari, elle l'écrase même. Celle-ci disparaît laissant des traces noires sur les mains de la fillette. Est-ce un signe que Mei est destinée à mourir ? Je repense également aux deux petits Totoros que Mei rencontre en premier et poursuit... Serait-ce une métaphore des ruses des pédophiles pour attirer les enfants ? Utiliser des bonbons, des jouets...)

Ensuite, « Le nekobus (le chat bus) est un transport qui amène quelqu'un vers un autre monde (paradis, enfer, que sais-je...). Cela est renforcé par l'image ci-dessous, montrant comme destination 墓道, le premier symbole signifie 'tombe', le second 'route'. »
Ainsi dans l'histoire, l'idée est que Mei est assassinée après qu'elle ait disparu. Satsuki, ressentant la peine décide de la rejoindre. Elle pénètre le royaume du Shinigami (dieu de la mort) – Totoro.
Notez la présence à nouveau des Susuwatari, et la lumière monochromatique Elle demande à Totoro de l'amener jusqu'à sa sœur et ... soudainement elle peut voir Totoro. Elle monte dans le Nekobus ; le véhicule pour l'autre monde et elles vont ensemble voir leur mère, mais elle ne la rencontre pas vraiment.



Dans la scène où Mei est perdue et pleure, elle est assise à côté de six jizou, des statues d'une déité bouddhiste qui recherche les âmes des enfants morts et des fœtus avortés. Il semblerait que ces six jizou représentent six personnes mortes durant la période de l'incident de Sayama.
Apparemment l'une des phrases de la chanson du Nekobus est "notta okyaku wa youki na obake" : «ces invités qui montent sont de joyeux fantômes.»
Vous pourriez vous poser des questions sur le générique de fin, qui montre Mei et Satsuki heureuses avec leur mère et leurs amis. L'explicitation la plus courante est qu'il s'agit de souvenirs de moments vécus quand elles étaient en vie.


Il faut noter que, bien entendu, le Studio Ghibli nie ces connections. Ce serait en effet terrible de voir la mascotte du studio ternie pas une telle image.
Certains points ont d'ailleurs été officiellement éclaircis. Par exemple, à la une forte croyance comme quoi, après que Mei ai disparu, elle n'a plus d'ombre, renforçant l'idée qu'elle est morte, Miyazaki a répondu qu'en fait c'était dû au coût impliqué dans l'ajout d'ombre.

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